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Faits et statistiques - Le Fablier

Une réalité bien concrète qui influence la vie quotidienne

L’analphabétisme n’est pas un phénomène isolé. Il touche plus d’un million de personnes et est directement lié à d’autres enjeux et problématiques comme l’exclusion sociale et la pauvreté.

Des faits qui parlent…
Un enfant de famille de classe moyenne arrive en première année avec entre 1 000 et 1 700 heures de lecture individualisée, comparativement à 25 heures pour un enfant d’une famille de milieux défavorisés.
Source : Marilyn Jager Adams, Beginning to Read : Thinking and Learning About Print, 1990
  • Les personnes peu alphabétisées se retrouvent démunies et rencontrent plusieurs obstacles au quotidien (gêne, sentiment d’incompétence, victimes de préjugés, pauvreté, isolement, etc.) ainsi que pour répondre à leurs besoins d’information comme citoyens (difficulté à lire un journal, un site web, un menu, des affiches, accès limité à un clavier d’ordinateur, incapacité à suivre des procédures, des consignes, etc.).
  • Les recherches démontrent qu’un enfant qui a été mis en contact avec les livres dès la naissance a plus de chance de réussir son parcours scolaire.
  • L’histoire de vie des personnes analphabètes démontre que leurs difficultés se sont manifestées au début du primaire et n’ont pourtant jamais été corrigées. Pour ces personnes, l’école est synonyme d’échec.
  • Les parents de milieux défavorisés sont souvent eux-mêmes sous-scolarisés et le risque de reproduction de l’analphabétisme chez leurs enfants est élevé.
  • Des adultes peu alphabétisés occupent souvent des emplois précaires ou peuvent même être exclus du marché du travail.
  • Au Québec seulement, plus de 1,3 million d’adultes de 16 ans et plus vivent de graves difficultés avec la lecture et l’écriture au quotidien. Il s’agit d’une personne sur cinq.
  • De ce nombre, on compte plus de 800 000 d’entre elles qui ont moins de 65 ans.
    Source : Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes, 2003